Ecclésiaste Deudjui

Famillicides

Il y a un jeune homme d’une vingtaine d’années qui a assassiné sa propre mère, ici au quartier Damas à Yaoundé. De quoi relancer la problématique sur les famillicides ici au Cameroun…


Matricides

Il y a un jeune garçon qui vient de tuer sa propre mère ! Cela s’est passé dimanche surpassé au quartier Damas à Yaoundé, et pourtant le bonhomme est tout juste âgé d’une vingtaine d’années seulement…
Les matricides au Cameroun, ils ne sont pas quotidiens mais ils deviennent de plus en plus récurrents. Parfois ce sont de jeunes filles qui assassinent leur génitrice pour des affaires de sans caleçon ou de jalousie, ou tout simplement pour de légers différends pécuniaires.
Ce qui choque davantage, c’est souvent le modus operandi : empoisonnements, strangulations, assassinats à l’aide d’une arme blanche ou d’une arme à feu. Et dans le cas de notre criminel, il est même allé jusqu’à dépecer le cadavre de sa pauvre maman à l’aide d’une scie à métaux comme s’il s’agissait d’un travail de menuisier…


Parricides

Pour les parricides hein, on en voit dans tous les villages ! Des gens qui tuent leur père pour une petite affaire de terrain familial, et qui lui précipitent sa destination vers l’au-delà. Des gens qui sont pressés d’accéder immédiatement à leur héritage patrimonial, et pourtant leur paternel résistait à la mort alors qu’on la lui espérait manifestement précipitamment. Des enfants qui sont tout simplement des psychopathes, et qui parfois ôtent la vie à leur géniteur à l’issue d’une simple petite embrouille de rien du tout…
Les parricides hein, c’est beaucoup plus courant que les matricides. Ici les gens tuent leur père en silence, et ils le camouflent sous le couvert de la vieillesse, de la maladie, de la sorcellerie et que sais-je encore ! Des enfants qui laissent volontairement mourir leur père dans un hôpital faute de soins, pour ne pas avoir à l’occire directement et officiellement. Des descendants qui sont si cyniques, qu’ils malmènent leurs vieillards à la maison comme des enfants de maternelle, et qui les poussent à la dépression nerveuse jusqu’à les faire mourir « naturellement » pour cause de désespérance indescriptible.
Vous n’avez pas vu ce que Paul Biya a fait à son prédécesseur qui s’appelait Ahmadou Ahidjo ?


dessin femme poignarde son amie dans le dos
La plupart des femmes qui réussissent sont assassinées par leurs propres amies. Source: Facebook femme Algérienne /CC-BY

Marricides

Les marricides, ce sont les femmes qui tuent leur mari. Si, si, vous m’avez bien entendu. Des femmes qui avaient épousé un homme qu’elles prétendaient pourtant aimer effrontément —et avec qui elles ont eu beaucoup d’enfants—, mais qui se décident un beau matin à l’exécuter et à le faire disparaître de la surface de la Terre…
Les marricides hein, ils sont plus silencieux mais ils sont plus réguliers. Tenez : vous n’avez pas encore remarqué que dans la majorité des couples qui se constituent au Cameroun, ce sont systématiquement toujours les hommes qui meurent en premier ? Hein ? Cela ne vous interpelle pas ?
Parce que la plupart de nos épouses sont des tueuses silencieuses, et elles le font avec douceur et avec délicatesse. Elles t’empoisonnent tous les matins au petit déjeuner, et pourtant ce sont elles qui vont t’accompagner sur ton lit d’hôpital et ensuite à la morgue. Elles te pourrissent la vie avec des stress inutiles qui n’ont ni queue ni tête, pour te précipiter vers la mort, et elles te font instantanément vieillir de vingt ans de plus que ton véritable âge.
Et puis, si vous êtes cultivés comme mon ami Pierre La Paix Ndamè, vous avez certainement entendu parler d’une femme qui s’appelait Marinette Dikoum, et qui avait fait sauvagement assassiner son mari dans la nuit du 29 janvier 1983. Son acte était devenu tellement répandu au sein de la société camerounaise, qu’on avait même inventé le verbe « dikoumiser » pour les nombreuses femmes qui tuaient leurs maris durant la période des années 1980’…


Sororicides

Personnellement, je connais de nombreuses sœurs qui se détestent. Et quand je dis détester, je parle de haine viscérale. De haine éternelle même, le genre de haine qui peut te pousser à faire disparaître ta propre petite sœur comme si de rien n’était…
Les sororicides sont aussi récurrents au Cameroun. Ils ne sont heureusement pas très brutaux, mais ils sont tout aussi mortels. Ils se dissimulent dans les empoisonnements —toujours—, dans les recrutements de meurtriers ou encore dans les assassinats à l’arme blanche. Parfois ce sont des amies intimes, qui sont presque comme des sœurs, qui s’entretuent entre elles ! Parfois ce sont des belles-sœurs qui se disputent on ne sait quoi, au point de se promettre un rendez-vous chez le dieu Hadès. Parfois ce sont les sempiternelles histoires d’héritage familial qui retombent sur la table ; avec en filigrane les intérêts pécuniaires, les histoires de succession, la maison familiale qui n’était pas à vendre mais qui a pourtant été bradée à des acheteurs multiples, etc…


Louisette Ngo Yebel et son fils Landry Batek Yebel
Le jeune Batek Yebel Landry (à droite) a assassiné sa propre mère Louisette Ngo Yebel. Source: mimimefoinfos.com /CC-BY

Camerounicides

Donc il y a un jeune homme qui s’appelle Batek Yebel Emmanuel Landry, âgé d’une vingtaine d’années seulement, mais qui vient d’assassiner sa propre mère. De quoi relancer la problématique sur les famillicides ici au Cameroun…

Fratricides ! Combien de frères se battent entre eux, se promettent la mort, se déchirent entre eux au point de se mutiler les organes, tout ceci pour des histoires de sectes et de loges qui leur promettent qu’ils vont engranger beaucoup d’argent ?
Uxoricides ! Combien de maris ont-ils déjà tué leur femme pour infidélité, ou plus encore, combien d’amants ont-ils déjà froidement éliminé la vie d’une dulcinée à travers un effroyable crime passionnel ?
Féminicides ! Parce que, in fine, la majorité des crimes familiaux sont en réalité des crimes qui sont perpétrés à l’encontre des femmes.

Puisque quand je vois un jeune homme qui assassine sa propre maman, quand je vois un jeune frère qui décapite sa grande sœur, quand je vois un post-adolescent qui a osé avoir la monstruosité de faire trépasser sa propre grand-mère, tout ce spectacle me fait froid dans le dos ! Et je me murmure souvent que, quelles que soient les raisons que l’on pourrait m’exposer pour tenter d’élucider un quelconque infanticide, tous ces mobiles-là ne recevraient aucune explication ni aucun entendement de ma part.
Parce qu’un famillicide, c’est d’abord et avant tout un impardonnable crime contre toute l’humanité.


Ecclésiaste DEUDJUI, je n’ai tué personne
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Cet homme est dangereux !

Les gens voient Samuel Eto’o comme un simple petit narcissique qui dirige la fédération camerounaise de football. Mais si ce type-là devient président de la République du Cameroun, nous sommes foutus !

Samuel Eto’o AFP – DANIEL BELOUMOU OLOMO

Cet homme est dictateur

Les gens voient en lui un narcissique, mais moi je vois avant tout un dictateur. Un type qui, à peine élu à la tête de la fédération camerounaise de football, a voulu faire passer son mandat actuel de quatre ans… à sept ans !
Samuel Eto’o est un personnage autocratique qui ne gouverne pas absolument en utilisant la conciliation. Tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui dans son administration, il les met à la porte ! Tous ceux qui le critiquent ostensiblement à travers les médias et les réseaux sociaux, il les ostracise. Tous les contrats qui ne lui conviennent pas, il les rompt unilatéralement. Tous les présidents des clubs de football qui lui résistent, il demande leur dissolution et leur radiation pour une durée minimum de dix ans ! Tous les footballeurs qui ne lui font pas allégeance, eh bien ils seront déconsidérés de notre sélection nationale de football ; comme cela a été le cas avec le talentueux gardien André Onana…
Si Samuel Eto’o devient président du Cameroun, j’ai même peur qu’il fasse suspendre toutes les chaînes de télévision privées. Les partis d’opposition n’auront plus le droit de critiquer sa mauvaise gestion, et les lanceurs d’alertes seront systématiquement envoyés en prison. On aura un président à la Idi Amin Dada, à la Mobutu ou encore à la Jean-Bedel Bokassa. On aura un plénipotentiaire autoritaire qui va s’arranger à contrôler personnellement toutes les institutions, afin de pouvoir mourir tranquillement au pouvoir…

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Cet homme est belliqueux

Le type que vous appelez « pichichi », il aime les problèmes jusqu’à…
Regardez un peu : en moins de trois ans d’exercice, comptez vous-mêmes le nombre de ses conflits. One All Sports en cours de téléchargement, Coq sportif, MINSEP, CAF, LFPC, etc. Et avec les individus on peut citer Benjamin Banlock, Geremi Ndjitap, Toni Conceiçao, Narcisse Mouelle Kombi, Parfait Siki, Njalla Quann, Guibaï Gatama, Yannick Noah, Faustin Domkeu, Pierre La Paix Ndamè, Jean-Bruno Tagne, Tombi A Roko, Seydou Mbombo Njoya, Joseph-Antoine Bell et j’en passe !


Tout ça pour un seul homme. Un type qui ne comprend que le langage de la confrontation, qui fonce tête baissé face à toutes les adversités, qui ne négocie pas, qui ne dialogue pas, qui n’écoute pas ses rares collaborateurs qui sont encore restés lucides, et qui multiplie les plaintes judicaires et les avertissements à la moindre légère contrariété.
Si ce type devenait président, j’ai bien peur pour notre pays. Il suffirait qu’on refuse le visa à un de ses amis en Israël, pour qu’il rompe immédiatement les relations diplomatiques ! Il serait capable de fermer les frontières avec le Nigeria ou le Tchad, pour une minguili petite embrouille de rien du tout. Si le président de Tsinga-là déménageait pour habiter à Etoudi, on entrerait en conflit armé avec plusieurs nations. On défierait même les États-Unis de façon militaire, et pourtant nous n’avons même pas encore les munitions atomiques. On entrerait en conflit économique avec la Chine, et pourtant celle-ci est devenue l’un de nos tout premiers partenaires stratégiques. Mais le type est tellement têtu et entêté, il est tellement obtus et tellement imbu de sa propre personne, qu’il serait capable d’enfoncer tout un pays dans la tombe uniquement pour préserver son égocentrisme et sa petite individualité.


narcisse Mouelle Kombi et Samuel Eto'o
Samuel Eto’o est en conflit ouvert avec les Ministère des sports, au sujet du nouveau staff des Lions indomptables. Source: lebrief.ma /CC-BY

Cet homme gouverne par la rancune

Est-ce que les grands hommes gouvernent avec la rancune ? Hein, Samuel Eto’o Fils ? Est-ce que les Barack Obama, les Nelson Mandela ou les Mahatma Gandhi, ont-ils un jour gouverné leurs nations respectives en se basant exclusivement sur leurs rancœurs personnelles ? Je te réponds NON !
Car le péché mignon de notre goléador, c’est qu’il aime consommer les repas qui se mangent froid. Il aime punir ses adversaires, il aime se venger, il aime ridiculiser ceux qui ne partagent pas ses mêmes opinions, et encore plus ceux qui ne le considèrent pas comme un personnage venu tout droit du Ciel.
Samuel Eto’o, pour un moindre mot déplacé, pourrait très facilement te détruire une carrière. Nessa il a les bras longs ? Est-ce que je vais encore vous citer les cas de Michael Ngadeu ou de Choupo-Moting ? Est-ce que je vais vous parler de l’ancien président de l’Unisport qui a été radié, de son ancien ami Justin Tagou qui a été disgracié, ou encore des anciens membres du comité exécutif qui sont aujourd’hui des persona non grata au sein même de leur propre Fécafoot ?
On ne gouverne pas avec la rancune, Samuel ! On ne gouverne pas avec les émotions. On ne réagit pas sur-le-champ et à la va-vite, lorsqu’on est un dirigeant de haut niveau. On ne réagit pas du tic au tac. On ne déclare pas en mondovision que « C’est moi qui ai la signature ! ». On ne parle pas à ses collaborateurs avec les mains dans les poches. On ne défie pas tout un ministre, tout un gouvernement, on n’humilie pas un staff, et on ne se considère pas plus important que les 29 millions et demi de Camerounais qu’on prétend pourtant vouloir représenter…

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Cet homme se prend pour un dieu…

Et comme je disais tantôt, il se prend pour un dieu ! Il parle de lui à la troisième personne du singulier, comme s’il s’adressait à une autre personne. Il est imbu de son image, il est jaloux de son parcours, et il se sent sinon inimitable, du moins irréproductible et irremplaçable.
Samuel Eto’o est un personnage qui adore les courbettes, d’après ce qui se raconte. D’ailleurs nous observons bien que ceux qui lui lèchent les bottes bénéficient de ses largesses, et que ceux qui lui disent la vérité sont systématiquement disqualifiés de la Mangeoire. Le président de la Fécafoot a toujours le dernier mot dans son entourage, puisque le Comex est en réalité une caisse enregistreuse. On qualifie même le personnel de la Fécafoot de bénis oui-oui, on qualifie leurs aficionados de fanatiques écervelés, voire d’églisiens irréversibles. Les gens voient en ce monsieur, qui n’a aucun autre pedigree que sa riche carrière de footballeur, un surhomme tout-puissant qui serait capable de tout réaliser. On lui prête des intentions présidentielles, on pense qu’il peut révolutionner l’agriculture, on le voit comme le plus grand spécialiste de l’économie et des nouvelles technologies, bref, on le prend pour un dieu.
Et avec un dieu à la tête de votre République, vous croyez vraiment qu’il sera là pour respecter votre simple petite Constitution qui a été rédigée par les misérables petites mains de quelques humains ?


samuel Eto'o accueilli par le personnel de la Fécafoot
Samuel Eto’o est considéré comme un dieu par le personnel de la Fécafoot. Source: actucameroun.com /CC-BY

Faites très attention, Samuel Eto’o est dangereux !

Donc les gens voient Samuel Eto’o comme un simple petit psychopathe qui dirige la fédération camerounaise de football. Mais si ce type-là devient président de la République du Cameroun, nous allons basculer dans l’horreur !

Ce type est dangereux ! C’est un individu qui ne rend aucun compte, qui ne donne aucune explication ni aucun justificatif, et qui n’a même pas le courage de venir publiquement assumer ses nombreux et récurrents échecs.
Ce type est inconséquent ! Il s’entête devant tous les obstacles, il ne mesure même pas les enjeux de ses combats, et il serait capable de faire basculer tout un pays dans la guerre civile, uniquement pour préserver son image ou pour vous démontrer que c’est lui seul qui avait raison dès le départ.
Ce type que vous considérez comme un simple petit égocentrique qui s’occupe de notre football, eh bien laissez-moi vous révéler qu’il est cent fois plus dangereux que monsieur Paul Biya.

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Le vrai problème des Lions indomptables, c’est Samuel Eto’o !

Parce que lui, il serait capable d’outrepasser nos propres lois. Il serait capable de mobiliser nos militaires pour un rien du tout, et il serait aussi capable de mettre physiquement en danger tous ses adversaires politiques. Si ce type-là devenait président de notre République, le Cameroun reculerait de soixante années en arrière ! On reviendrait au Parti unique, on retournerait au Maquis et on aurait une pseudo-Justice qui serait en réalité un instrument de répression à tête chercheuse. Bref, on deviendrait le « continent » le plus effroyable et le plus abominable de tous les continents.
Et vous ne viendrez pas pleurnicher en disant que je ne vous avais pas prévenus…


Ecclésiaste DEUDJUI, moi je ne suis pas dangereux
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Celui qui drague une Camerounaise lui doit déjà de l’argent…

Je vais mourir de dettes ! Parce que comme je suis un baratineur, il y a beaucoup de mes conquêtes qui me réclament énormément de sous, comme si je leur avais emprunté quelque chose. Puisque celui qui ose draguer une Camerounaise lui doit immédiatement beaucoup-beaucoup d’argent…


Celui qui prend un numéro de téléphone…

Celui qui prend un numéro de téléphone hein, c’est la mort ! Puisque comme nous aimons souvent accoster les cameruineuses en leur demandant leur numéro de téléphone, nous nous mettons nous-mêmes dans les problèmes. Car la fille va immédiatement te filer son contact Orange money ou bien MTN money, en se rassurant personnellement que tu ne te tromperas sur aucun des chiffres !
Vrai-vrai hein, c’est devenu très compliqué. Tu prends le numéro d’une demoiselle que tu viens de rencontrer et après deux ou bien trois conversations seulement, elle te soumet déjà un incontournable problème d’argent ! Parfois même elle ne t’appelle jamais, mais le jour où elle te téléphone c’est pour te dire que « Béé’é, est-ce que tu sais que mon téléphone est tombé dans l’eau ce matin lorsque je me réveillais ? »
Les femmes camerounaises ne refusent plus leur numéro de téléphone, parce que celui qui viendra pour les baratiner leur y enverra immédiatement beaucoup d’argent…


Celui qui manifeste un quelconque intérêt

Parfois tu vis avec une fille tranquillement hein, et elle ne te demande jamais rien. Je parle comme ça d’une amie, d’une voisine, d’une collègue, d’une ancienne camarade de classe, d’une colocataire, etc. Mais dès que tu commences à t’intéresser à elle hein, malchance !
Les femmes camerounaises ont ceci de particulier qu’elles te vendent indirectement leurs faveurs. Lorsque tu es manifestement désintéressé, ces faveurs-là sont gratuites. Mais lorsque tu commences à lui dire que « Tu es jolie hein », « Tu es belle hein », « Tu es bien habillée et bien maquillée ce matin hein », sans le savoir tu viens toi-même de creuser personnellement ta propre tombe…
Celui qui manifeste un quelconque intérêt —sentimental— devient instantanément un débiteur. La fille s’imagine que tu auras indiscutablement des intentions de vouloir coucher avec elle, et elle t’adresse systématiquement sa facture ! Cela peut se faire sous la forme d’une invitation à manger, d’une demande d’une paire de ballerines ou bien d’une nouvelle sorte de coiffure, ou pourquoi pas de façon directement intempestive : « S’il te plaît Ecclésiaste, j’ai absolument besoin d’argent ! »


Dessin homme avec sac d'argent drague une femme
Les femmes adorent les hommes qui les draguent avec beaucoup d’argent. Source: depositiphotos.com /CC-BY

Celui qui couche avec une femme

Je parlais de coucher tout à l’heure, mais vous n’imaginez même pas ! Car celui qui couchera avec une fille camerounaise lui donnera inéluctablement beaucoup-beaucoup d’argent…
Je vous prends un exemple. Parfois tu flirtes avec une fille de Bafoussam qui ne te demande presque rien (les femmes de Douala te demandent toujours quelque chose), et puis, dès que vous avez fait l’amour, boom ! Elle commence à te sortir des problèmes d’argent qui proviennent subitement de tous les côtés à la fois…
C’est souvent mon cas lorsque je sors avec une jeune étudiante. Au début nous parlons surtout de ses études et de ses projets, mais lorsque je la déshabille on commence désormais à parler de ses difficultés financières. Et c’est ainsi que la fille me parle aisément de ses cahiers à acheter, de ses cotisations hebdomadaires, de ses fascicules, de ses consultations médicales, de son argent de poche que je dois obligatoirement lui envoyer toutes les deux semaines au minimum, etc.
Et elle me demande tout cet argent-là avec une telle facilité… puisqu’elle sait intérieurement qu’elle m’avait officieusement vendu ses fesses !


Celui qui connaît une femme qui connaît quelqu’un…

Le problème est tellement sérieux que même lorsque tu ne connais pas réellement une fille, il suffit que vous ayez une connaissance en commun, pour qu’elle puisse se permettre de pouvoir immédiatement te demander de l’argent.
Wandaful !
Car on dirait que pour nos filles, elles n’avaient pas de vie antérieure avant de te rencontrer. C’est quand on te présente à elle que subitement son père est à la morgue, on vient de la chasser à l’université pour cause de pension scolaire, ou alors on exige une tenue vestimentaire à son lieu de travail et elle n’a pas forcément les moyens financiers qui lui permettent de s’en procurer…
C’est quand même très grave. Tu connais quelqu’un derrière quelqu’un, et tu lui demandes déjà de l’argent ! C’est la dette, ma sœur ? C’est quoi ces attitudes primesautières, qui permettent à n’importe quelle Camerounaise de suggérer de l’aide à n’importe quel inconnu, dès leurs tout premiers échanges ? Hein ? Car comme je vous ai expliqué tout à l’heure, il suffit que Pierre La Paix Ndamè me présente à une jolie petite fille de Dibombari (et que nous échangions nos numéros de téléphone), pour que dès le lendemain matin celle-ci m’écrive sur WhatsApp pour me dire qu’elle a indispensablement besoin d’argent !


dessin lycéen qui drague une lycéenne
Le seule drague qui est désintéressée au Cameroun, c’est au lycée. Crédit: tchadinfos.com /Image reprise sous autorisation

Celui-là qui drague une Camerounaise lui devra beaucoup d’argent…

Donc je suis criblé de dettes ! Parce que comme je suis un baratineur compulsif, il y a beaucoup de mes conquêtes qui me réclament énormément d’oseille, comme si je leur avais emprunté quelque chose. Puisque celui qui ose courtiser une Camerounaise lui devra immédiatement beaucoup-beaucoup d’argent…

Celui qui drague une Camerounaise ! Il deviendra instantanément son père, sa mère, son frère aîné, son tuteur, son mentor, son employeur, son actionnaire et éventuellement aussi son bailleur de fonds.
Celui qui couche avec une Camerounaise ! Il n’aura plus d’autre choix que de payer les factures, d’entretenir ce que lui-même il a pris la peine de déshabiller et de malaxer, et surtout de remercier financièrement la pauvre innocente qui a pris la peine de lui offrir son précieux corps en holocauste.
Celui-là qui tentera de demander une Camerounaise en mariage, eh bien il prendra également en charge toute sa belle-famille !

Parce que les hommes qui abordent les femmes ici au Cameroun hein, ils vont littéralement mourir de dettes ! Car dès qu’ils ont obtenu le numéro de la fille, ils doivent presqu’immédiatement y faire des dépôts. Puisque nos femmes considèrent tous leurs baratineurs comme leurs débiteurs, et elles se considèrent elles-mêmes comme des créancières. Voilà pourquoi il est indispensable de prendre des précautions budgétaires devant une nouvelle cameruineuse, et cela même lorsque vous la connaitriez exclusivement par personne interposée…


Ecclésiaste DEUDJUI, je dois beaucoup d’argent !
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De la paternité

Un ancien footballeur camerounais s’est retrouvé au centre d’une scabreuse affaire conjugale. De quoi reposer sur la table l’épineux problème de la paternité…


Geremi Ndjitap demande le divorce

L’ancien footballeur, c’est Geremi Sorel Ndjitap. L’ancien international camerounais aux 119 sélections avec les Lions indomptables, vient de réclamer le divorce devant les tribunaux. Pour cause, l’ex-sociétaire du Real Madrid et de Chelsea FC, aurait eu la preuve concrète (par tests ADN interposés) que les trois enfants d’avec son épouse n’étaient biologiquement pas les siens… Quelle stupeur !
De plus, Geremi Ndjitap a épousé Laure Fotso depuis 2012, et leurs premiers enfants —deux jumeaux— sont nés en 2008. Et c’est seize ans plus tard que l’ancien latéral droit de référence, vient de comprendre qu’il a été lamentablement lobé par la fille du feu milliardaire Fotso Victor…
C’est vraiment triste, même si je le narre en m’évadant. Mais c’est déchirant de devoir élever des enfants en leur accordant toute l’affection de l’univers, pour se rendre compte un beau matin qu’ils étaient intégralement le fruit de la précédente union de mademoiselle Laure Elvire Fotso…


Le géniteur et le père biologique

Je suis parti de Ndjitap mais en réalité il s’agit d’une problématique générale. Car ici au Cameroun, tous les enfants ont une mère mais tous les enfants n’ont pas systématiquement un père ! D’ailleurs sur certains actes de naissance, il y a souvent marqué PND qui signifie « père non déterminé ». Parfois on se moque de ces enfants-là qui n’ont pas officiellement de papas définis, en les appelant des bâtards. Parfois on dit que leur génitrice est une bordelle, une bonne à rien, une mère porteuse, bref, tout ce que vous voulez.
La vérité est que nous sommes dans une société qui ne protège pas assez les femmes ; et le résultat est sidérant : la majorité des femmes ont déjà accouché un ou deux enfants —avec des papas différents— avant leur premier mariage ; de nombreux enfants sont le fruit d’un viol, d’une relation incestueuse non forcément consentie, d’un acte de pédophilie, etc ; de nombreuses jeunes filles n’ont jamais appris les différentes méthodes de contraception, et donc certaines adolescentes tombent enceintes généralement involontairement, parfois même à la suite de leur tout premier rapport sexuel…
Pour ne rien arranger, les hommes sont des malhonnêtes. Ils profitent sexuellement de leur conjointe lorsque cela les arrange, mais dès qu’elle tombe enceinte ils sont les premiers à dire que « Est-ce que tu es sûre que c’est vraiment moi le père ? », « Est-ce que j’étais ton seul partenaire sexuel ? », « Est-ce que moi je t’ai dit que je voulais avoir un enfant avec toi ? », « Est-ce que je suis financièrement prêt pour commencer à entretenir un bébé à l’heure actuelle ? »
Et je vais vous aider, généralement ils répondent eux-mêmes NON et ils prennent immédiatement la poudre d’escampette.


Les hommes ne se posent pas souvent de question sur leur paternité biologique. Source : achrafpictures via Iwaria

Le papa putatif

Dans bien des cas nous avons plutôt des familles recomposées ici. C’est-à-dire que tu avais déjà tes enfants naturels auparavant, et puis tu te mets en couple avec une fille qui en avait déjà également plusieurs avant de te rencontrer.
Généralement, ce sont les femmes qui tirent les premières. Elles deviennent souvent mamans à 17 ou bien 18 ans, lorsque les garçons de leur âge sont encore sur les bancs de l’enseignement secondaire. Elles sont donc obligées d’attribuer ces enfants à leurs futurs prétendants qui auront une situation financière stable, en les conditionnant que « Celui qui veut m’aimer doit aussi aimer tous mes enfants ! »
Et c’est ainsi que des hommes généreux s’engagent dans cette voie-là, puisqu’ils épousent des femmes et qu’ils prennent convenablement soin de leurs premiers enfants. Ils les envoient à l’école, ils les élèvent décemment, ils les nourrissent, ils les choient, bref, ils les aiment et ils les aident comme s’ils étaient effectivement leur propre progéniture.
Et vous savez ce qui se passe ? Eh bien lorsque ces enfants seront matures, lorsqu’ils seront indépendants ou alors lorsqu’ils seront financièrement autonomes, généralement ils seront les premiers à revendiquer qu’ils ont envie de retrouver leur père biologique, celui qui les avait abandonnés mais que manifestement ils ont toujours considéré comme étant leur seul véritable vrai papa […]


Le rôle des femmes dans la paternité

Ce que je viens d’expliquer est même encore acceptable. Mais le pire des cas, comme dans l’affaire du cocufié Geremi Sorel Ndjitap, c’est lorsque ta femme te fait accroire que tu es le papa biologique de tous les enfants que vous avez actuellement à la maison…
Je m’explique : tu épouses une femme que tu avais mise chez toi, et vous avez déjà fait de nombreux enfants ensemble. Sauf que certains parmi eux —sinon tous— ne sont pas génétiquement issus de ta semence. La plupart des femmes ont en effet tendance à concevoir une grossesse à l’extérieur du foyer conjugal, et à la faire endosser au paterfamilias comme disaient nos amis les Romains de l’Antiquité. Certaines femmes le font par naïveté, par luxure ou tout simplement par ignorance. D’autres femmes le font par amour, parce qu’elles veulent donner une progéniture à leur Prince Charmant du dehors, mais qu’en même temps elles ne souhaitent pas abandonner tous les avantages matériels et pécuniaires de leur relation maritale.
Et puis, il y a celles qui croient bien faire, qui savent intérieurement que leur mari est morphologiquement stérile, mais qui ne veulent pas que l’opprobre s’abatte sur la belle-famille. Elles vont donc porter une grossesse volontairement désirée à l’extérieur, elles la posent sur la tête de mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè qui ne se doute jamais de rien, et voilà comment le bon monsieur élève ces nombreux bambins pendant toute une vie ; en les chérissant, en les caressant, en les adorant et en étant systématiquement très fier de chacun d’eux.
Et pourtant, il n’y a que ta femme qui peut te déclarer avec certitude qui est le véritable papa de chacun de « tes » enfants…


C’est la femme qui connaît le véritable père de chacun de ses enfants. Source : Image par Lawrence Crayton de Pixabay

De la paternalité

Donc un ancien footballeur camerounais, Geremi Sorel Ndjitap, s’est retrouvé au centre d’une scabreuse affaire d’enfants non légitimes. De quoi relancer l’épineuse problématique de la paternité…

De la maternité ! On est au moins sûrs d’une chose, c’est que les enfants biologiques sont tous des enfants de leur propre mère, puisqu’on les a vus surgir des entrailles de la cameruineuse qui les a enfantés.
De la parentalité ! Le fait d’être un parent ne signifie pas forcément qu’on est le parent biologique, mais c’est plutôt un ensemble d’attitudes, de comportements, de responsabilité et d’amour que vous devez consacrer volontairement à chacun de vos descendants.
La question de la paternité va redevenir un sujet crucial ici au Cameroun, surtout si les femmes continuent à utiliser l’enfantement comme un objet de manipulation voire de traficotage de l’héritage.

Lire aussi : Pourquoi les Camerounais font des enfants ?

Parce que ce sont les mamans qui éduquent les enfants, et ce sont elles qui les renseignent sur la véritable identité de leur papa émotionnel. Ce sont les femmes qui créent le grabuge en cas d’infidélité ou d’adultère, et ce sont elles qui dissimulent les secrets les plus insoupçonnables et les plus inavouables. Ce sont les femmes qui refusent les tests ADN dans presque tous les foyers camerounais, sinon il y aurait déjà eu des centaines et des centaines de milliers de divorces ici dans notre pays.
Mais que voulez-vous ? Puisque la plupart des hommes ont décidé de se contenter de la pseudo-paternité…


Ecclésiaste DEUDJUI, je suis le fils de mon père
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Mon week-end sans internet

Depuis jeudi dernier, la communication web en Afrique s’est retrouvée presque complètement perturbée. Et je viens de passer pratiquement tout un week-end sans internet…


Des câbles sous-marins endommagés

D’après ce qu’il paraît, des câbles sous-marins auraient été endommagés. On raconte que ces câbles qui représentent la fibre optique – et qui distribuent l’internet à travers le monde – auraient été attaqués par des pirates, afin de priver une bonne partie de la population africaine de la bonne information.
En effet, c’est toute la côte Ouest de l’Afrique qui a été concernée par cette panne géante, que ce soient des pays comme le Nigeria, le Ghana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, etc. Et c’est là que j’ai compris que nous sommes télécommunicationnellement dépendants de l’Occident, et qu’il suffit d’une maigre petite panne située à 3 000 km de nos rivages, pour que nous nous retrouvions tous complètement déconnectés !
Et donc jeudi matin on n’avait plus de connexion, c’est-à-dire pratiquement 95 % de la population concernée ! Je n’avais donc plus accès à mon WhatsApp, à Facebook, à mon application préféré 1XBet ou encore à plusieurs autres sites internet comme par exemple mon blog.


Mon week-end sans WhatsApp

C’est depuis jeudi que j’avais des problèmes sérieux sur WhatsApp. J’ai d’abord pensé que c’était mon téléphone qui avait un problème, ensuite j’ai pensé que c’était plutôt ma Sim MTN. Puis j’ai acheté un forfait sur mon réseau Orange, et toujours rien ! Je suis passé en mode avion, en mode voiture, en mode cycliste, j’ai redémarré mon téléphone autant de fois que nécessaire, mais toujours rien ! Jusqu’à ce que je me résolve à constater que la situation était générale, et que cela ne dépendait aucunement de mes forfaits datas ni de mon téléphone intelligent…
Toute une journée sans WhatsApp, le jeudi. Puis le vendredi je pouvais entr’apercevoir certains nouveaux messages, même si ceux-ci me parvenaient au compte-goutte. Tout un weekend sans Facebook. Je ne pouvais pratiquement plus utiliser aucun réseau social ; et d’ailleurs quand j’envoyais un message sur WhatsApp, je n’étais même pas complètement rassuré qu’il allait normalement parvenir chez mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè
Un week-end sans WhatsApp ? C’est quasiment inimaginable ! Tu vas faire comment pour communiquer avec toutes tes petites ? Tu vas faire comment pour prendre des rendez-vous de bières avec tes nombreux complices alcooliques ? Tu vas faire comment pour discutailler dans tes nombreux groupes pornographiques, lorsque tu veux rencarder une pimentière ? Tu vas faire comment pour te divertir tout simplement, pour tuer le temps, pour manipuler ton téléphone sans rien faire de vraiment intéressant, pour effectuer quelques recherches scientifiques alors que tu ne bénéficies même pas d’un minimum de connexion internétique ?


Les câbles sous-marins qui transportent la fibre optique ont subi de sérieux dommages. Source : Barbetorte via Wikicommons

Une amélioration progressive

Mais je vous rassure, ça commence déjà à aller mieux. Je réussis déjà à me connecter sur des sites de rencontre comme Tinder, et pourtant c’était pratiquement impossible au départ. Je me rends déjà sur l’application Play store, sur le site officiel de la Fécafoot, sur la plateforme YouTube, sur TikTok, etc.
J’ai même reçu des SMS personnalisés d’Orange Cameroun et de MTN, qui me disaient gentiment que « Internet s’améliore progressivement. Les travaux se poursuivent pour une restauration complète. » Il y a aussi les réseaux sociaux qui s’ouvrent désormais un peu plus rapidement (ou du moins un peu moins lentement), ce qui facilite quelque peu la navigation. Et donc j’ai recommencé à travailler, je peux désormais re-draguer les filles que j’avais laissées sur le pont depuis jeudi et vendredi derniers, et mon week-end s’est avéré un peu moins morose et plus égayé.
J’espère que de telles pannes aussi gigantesques ne se reproduiront pas dans un futur proche ; car jusqu’à présent, c’est seulement 42 % de la population camerounaise qui a recouvré la possibilité de surfer à peu près normalement sur internet.


J’ai de nouveau internet

Si je n’avais pas internet, je ne serais pas ici pour vous le dire. Parce que je peux dorénavant poster des articles de blog, ce qui n’était pas forcément le cas au début de la rupture de ces fameux câbles…
J’ai passé un week-end sans internet qui m’a fait beaucoup réfléchir : et si internet disparaissait ? Et si nous n’avions plus les réseaux sociaux ? Et si le gouvernement camerounais n’avait plus cet outil de communication à grande échelle, puisque que c’est désormais devenu son canal de communication préféré ?
Bref, je me suis posé beaucoup d’interrogations sur l’Afrique : pourquoi continuons-nous de demeurer si dépendants dans tous les domaines, et que nous subissions les effets des conflits internationaux qui ne nous concernent généralement pas ? Hein ? Pourquoi ne pouvons-nous pas mettre sur pied nos propres réseaux, nos propres câbles sous-marins ou terrestres, ainsi que notre propre technologie géo-satellitaire ?
Pourquoi devons-nous subir de longues journées sans pouvoir fonctionner normalement, pour des problèmes qui se déroulent pourtant à mille lieues de notre continent ? Hein, les continentais ? Vous trouvez que ce serait normal de continuer d’avancer béatement dans cette mauvaise direction ?


Plusieurs entrepreneurs n’ont pas pu mener leurs activités professionnelles, à cause de la panne d’internet. Source : Medical via Iwaria

Ma semaine sans internet

Donc depuis jeudi dernier, la communication web en Afrique s’était retrouvée presque complètement interrompue. Et je viens de passer pratiquement toute une semaine sans connexion internet…

Mon week-end sans internet ! J’étais obligé de naviguer par une communication invisible en VPN, pour accéder à des sites aussi indispensables que Wikipédia ou bien Google.
Mon week-end sans les réseaux sociaux ! Je dois avouer que j’ai un peu gagné en tranquillité, en n’accédant pas à nos réseaux sociaux ; puisque j’ai été épargné des clashs, des nudes, des faits divers, des kongossas, etc.
Ma semaine sans internet a été perturbante pour toute l’économie, puisque ce sont des milliers d’entrepreneurs qui n’ont pas pu travailler normalement.

Parce que la connexion internet est devenue un outil de travail indispensable, au même titre que la main d’œuvre ou encore les matières premières. La connexion internet est devenue un moyen de communication irremplaçable, un espace d’échanges et de partenariats rapides, bref, un endroit où les créations artistique et entrepreneuriale n’ont pratiquement plus aucune limite.
Et imaginez donc que moi, le PDG de DoualaTour, j’ai dû subir tout un week-end sans internet…


Ecclésiaste DEUDJUI, j’ai déjà internet
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Je suis un hibou !

Je fais partie de ceux-là qui avaient jubilé le 11 décembre 2021, lors de l’élection télévisée du nouveau président de la Fécafoot. Mais deux ans plus tard, force est de constater que je suis malheureusement devenu un hibou…


Je déteste Samuel Eto’o

Pas que je suis son ennemi hein, au contraire ! D’ailleurs je fais partie de ceux-là même qui avaient jubilé le 11 décembre 2021, lors de son élection à la tête de la fédération camerounaise de notre football…
Je déteste le président de la Fécafoot ! Je le trouve vaniteux, orgueilleux, égocentrique, imbu de lui-même, incroyablement têtu et d’ailleurs je pense personnellement qu’il est humainement très-très mauvais ! Je trouve qu’il ne possède malheureusement pas les qualités d’un bon manager, hormis sa propension à diviser pour mieux régner, son esprit de dictature non éclairée ou encore sa gouvernance par la terreur. Je n’avais jamais vu un dirigeant de toute ma vie, tenter de proroger la durée de son mandat en cours en tripatouillant les statuts. Je n’avais jamais vu un président de la Fécafoot qui ment comme il respire, et qui n’assume ni ses échecs, ni ses interminables insuffisances. Je n’avais jamais vu une personnalité publique de cette envergure, multiplier les bourdes et les polémiques. Mais aussi multiplier les procès, les inimitiés, les altercations, les licenciements et les recrutements abusifs, bref, un haut responsable de cette envergure qui ne survit que par les conflits et les plaintes, et qui donne toujours l’impression de ne se satisfaire que dans les guérillas et dans les clashs…


J’ai un problème avec la Fécafoot

La Fécafoot hein, c’est le jouet de son président. D’ailleurs tous ceux qui travaillent là-bas et tous ceux qui soutiennent l’ancien goléador, sont baptisés ici les « églisiens ». La Fécafoot est devenue comme une secte pernicieuse, qui annihile les esprits et qui les avale, c’est-à-dire qui transforme votre cerveau en bouillie afin que vous récitiez que « Samuel Eto’o est le descendant direct de Jésus-Christ ici au Cameroun »… Tsuip !
Je déteste également la Fécafoot parce qu’elle a une très mauvaise communication. À l’image de son hyper président, elle est devenue irrésistiblement arrogante. Il n’y a qu’à écouter Ernest Obama sur les antennes médiatiques camerounaises ; il n’y a qu’à entendre certains églisiens de la paroisse de Tsinga à travers les réseaux sociaux, pour se rendre compte de la condescendance et de l’irrévérence inacceptable de cette funeste organisation mafieuse.
La Fécafoot veut nous faire accroire que tout va bien à la Fécafoot, et que le football camerounais est déjà en train de retrouver toute sa splendeur et sa grandeur. La Fécafoot nous masque les informations sur les Lions indomptables pendant les compétitions internationales. La Fécafoot ne nous fournit jamais de bilan à l’issue de ses échecs répétitifs ; elle ne nous rend pas de compte, d’ailleurs lorsque Rigobert Song annonçait sa liste pour la participation à la dernière Coupe d’Afrique, eh bien les journalistes présents n’avaient même pas la possibilité de lui poser la moindre petite interrogation…


Rigobert Song était soutenu par Samuel Eto’o, malgré ses mauvais résultats. Source: Wikimedia Liotier /CC-BY

Je suis un défenseur d’Onana, du Coq sportif et de Jean Bruno Tagne

Et donc, je suis définitivement un hibou ! Parce que je soutiens André Onana que la Fécafoot essaie de présenter à l’opinion publique comme un malappris, tout simplement parce qu’il ne fait pas allégeance à Sa Majesté le Roi Samuel Eto’o Fils. Je soutiens aussi Jean Bruno Tagne qui a rédigé un ouvrage formidable sur le gourou de cette église messianique, et dont le titre a été judicieusement choisi puisqu’il s’intitule « L’arnaque ». J’ai d’ailleurs appris que l’arnaqueur avait porté plainte contre ce brillant journaliste qui était pourtant son ancien Directeur de campagne…
Et puis, je veux en savoir plus sur One All Sports. Cet équipementier sorti de nulle part —et qui n’habille personne au monde—, que personne ne connaissait, mais qui pourtant a été imposé aux supporters camerounais au détriment du Coq sportif, lequel nous réclame déjà des milliards de francs CFA au titre du préjudice causé par la rupture unilatérale de son contrat.
Quelle stupidité !
Les mêmes églisiens qui soutenaient One All Fey, sont désormais en train de dire que OAS ne respecte pas intégralement sa partie contractuelle (notamment un bus promis aux Lions indomptables ainsi que les échéances de paiement qui sont erratiques), et donc que cette collaboration sera probablement prochainement vite abrogée ! Et c’est Ernest Obama qui l’a annoncé sans la moindre contrition, sans la moindre élégance, sans le moindre remords, et avec une telle arrogance et une telle outrecuidance…
Bref, pour faire simple hein, je suis le supporter numéro un de tous les adversaires de cette fédération, et je suis l’adversaire numéro un de tous les supporters de cette fédération. Je détestais Rigobert Song à cause de son incompétence, et je suis littéralement délivré à la suite de son remerciement. Je soutiens dorénavant le ministre Mouellè Kombi, et pourtant je ne l’appréciais guère au départ. Je n’aime pas des gens comme « crétin » Nyamsi, Serges le brancardier, son homonyme Tamba ou encore l’apprenti-communicateur Thierry Ndo. Je porte en inimitié tout le comité exécutif de la Fécafoot, de la première vice-présidente au dernier vice-président qui sont tous des aplaventristes. Je suis admiratif des rebelles comme Guibaï Gatama, Njalla Quan Junior ou encore le président Faustin Domkeu. Je suis pour le retour de l’ancien sélectionneur Toni Conceiçao, que Samuel Eto’o avait maladroitement fait débarquer pour installer son ami Rigobert Song. J’écoute et je lis avec délectation les gens qui tirent à balles réelles sur la fédération à longueur de journée ; comme Pierre Blériot Nyemeck, Benjamin Zébazé, Moussa Njoya l’universitaire, Joseph-Antoine Bell ou encore Alain Denis Ikoul du média CFOOT. Et j’ai perdu tout le respect que j’avais pour certaines personnalités telles que Roger Milla, Jean Lambert Nang, Maboang Kessack, Jean-Paul Akono, Bernard Tchoutang, Pierre La Paix Ndamè, etc.


Le bilan des Lions indomptables est catastrophique !

Parce que je suis véridique ! Je ne suis pas un hypocrite, et je ne pense pas les choses pour faire plaisir à quiconque. Je pense que le bilan des Lions indomptables est catastrophique depuis deux ans exactement, et j’ai de la peine à croire qu’il se trouve encore des hurluberlus pour tenter de défendre des résultats aussi médiocres.
Le président de la Fécafoot lui-même, sur une chaîne étrangère, était allé dire là-bas que nous avons réalisé une « contre-performance » en Côte d’Ivoire. Il a peur d’utiliser le mot « échec » ? Jusqu’à il invente même une pseudo-démission devant son pseudo-comité exécutif, comme s’il se sentait intérieurement dérangé par ces piètres prestations… malchance !
Non, je trouve que le bilan des Lions indomptables est catastrophique. Toutes catégories confondues. Féminines, masculines, minimes, cadets, juniors, espoirs, séniors. Militaires. Et quand le Bossu annonçait qu’on irait à la Coupe du monde qatarienne pour la remporter, moi je rigolais seulement. Résultat : nous n’avons même pas pu traverser le premier tour !
On passe le temps à surfer sur des miracles permanents, sur des exploits incohérents et hasardeux, et sur une gabegie à nulle autre pareille. Vous osez vous passer de l’un des meilleurs gardiens du monde, André Onana, et de l’un de nos meilleurs joueurs, Choupo-Moting, et vous venez maintenant nous bassiner les oreilles avec les histoires de « On a une jeune équipe, nous sommes en reconstruction et nous sommes venus ici pour apprendre. »
On vous a dit qu’on voulait repartir à l’école avec vous ?


Samuel Eto'o tenant un micro
Samuel Eto’o est comme un gourou qui est suivi par une meute d’illuminés. Source : wikimedia Charly Néros/CC

C’est officiel, je suis un hibou !

Donc je fais partie de ces gens-là qui avaient jubilé le 11 décembre 2021, lors de l’élection télévisée du nouveau président de la fédération camerounaise de football. Mais hélas, deux ans plus tard, force est de constater que je suis irréversiblement devenu un oiseau de mauvais augure…

Je suis un hibou ! Je ne mange plus les belles paroles, et je constate avec amertume que 85 % des grands chantiers qui étaient annoncés par Dadis Camara, ne sont malheureusement pas encore réalisés.
Je suis un rapace ! Ma capacité de vision nocturne me permet de faire le distinguo entre le brillant footballeur qu’était Samuel Eto’o Fils, et le piètre dirigeant de fédération qu’est devenu le même Samuel Eto’o Fils.
Je suis un oiseau sauvage qui a conservé son esprit critique et sa lucidité, au grand dam des églisiens qui demeurent englués dans des dogmes liturgiques qui sont méticuleusement conservés dans leur Nouveau Testament.

Parce que moi j’ai horreur de l’arrogance, j’ai horreur de la condescendance et j’ai beaucoup de mal avec les petits esprits qui se croient parfois tout permis. J’ai en aberration les individus qui recherchent la bagarre, et encore moins les faux managers qui se créent des conflits inutiles et qui ont systématiquement des problèmes avec tout le monde. J’ai perdu tout le fanatisme et toute l’admiration que je vouais pourtant à monsieur Samuel Eto’o Fils, le pichichi, et malheureusement je pense que nous représentons déjà une très-très large majorité.
Alors oui je peux le dire, je suis définitivement devenu un vrai hibou !


Ecclésiaste DEUDJUI, je suis un hibou !
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Et Dieu seul sait si je m’en sors…

Pour faire simple, je ne touche aucun salaire ni aucune rémunération à la fin de chaque mois. Et pourtant Dieu seul sait comment je fais pour m’en sortir ici au Cameroun…


Je ne suis pas un fonctionnaire

Je n’ai jamais vraiment voulu devenir un fonctionnaire de l’Administration publique, sans toutefois critiquer ceux qui le sont devenus. Puisque j’ai beaucoup d’amis et de connaissances qui exercent dans la Fonction publique, et d’ailleurs je m’entends parfaitement avec chacun de ces agents de l’Etat.
Je n’avais jamais rêvé de devenir un sous-préfet ou bien un employé municipal comme mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè, au grand dam de mon paternel qui insistait —vainement—pour que je participe aux concours de l’ENAM, de l’EMIA, de l’ENIEG, etc…
Dieu seul sait si les fonctionnaires s’en sortent ! Certains sont des administrateurs prévaricateurs, d’aucuns sont des détourneurs de fonds publics c’est-à-dire des voleurs, et la grande majorité de ceux qui « fonctionnent publiquement » dans la Fonction publique sont des déserteurs (mais ils continuent à percevoir leur salaire hein) ou encore des arnaqueurs. Et donc je ne souhaitais pas exercer une activité qui ne me passionnerait pas réellement ; même si je sais que malgré tout, il existe une minorité de fonctionnaires qui sont demeurés professionnellement et intellectuellement très honnêtes.


Je ne suis pas un employé

J’ai déjà essayé de travailler pour des entreprises camerounaises à plusieurs reprises, mais à chaque fois je ressentais toujours des difficultés majeures à m’y adapter intégralement.
Car je déteste la routine. Je n’aime pas vraiment recevoir des ordres. Je n’aime pas travailler sur commande. Je n’aime pas me réveiller aux heures indues que quelqu’un d’autre aurait décidées à ma place. Je n’aime pas particulièrement le surmenage à cause des dossiers compliqués ou alors de certaines heures supplémentaires…
Et pourtant j’ai déjà travaillé dans une grande ONG ici à Douala, mais aussi dans une gigantesque institution universitaire. Dans la première on m’avait renvoyé pour mon « manque d’implication » et pour ma « dispersion », et dans la seconde j’avais tout simplement déposé ma démission… après six mois seulement !
Je n’ai rien contre les employés hein, au contraire ! Car je sais que ce sont eux qui vont façonner le capitalisme d’aujourd’hui et aussi de demain. Mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir la même nature et surtout la même résistance ou encore la même patience. Et c’est pour cette raison que j’aurai vraiment beaucoup de mal à devenir un jour un employé qui s’apparentera à un modèle.


Les Fonctionnaires perçoivent leur salaire à la fin de chaque mois. Source : AMISOM via Iwaria

Je ne suis pas un commerçant

Là alors, je ne le serai probablement jamais ! Pas parce que je simplifie hein, mais c’est parce que je ne m’en sens pas la compétence. Je suis vraiment un mauvais Bamiléké à vrai dire. Je ne sais pas comment on achète quelque chose là où elle abonde, pour venir la revendre plus cher là où elle est devenue rare. Je n’ai pas la nervosité suffisante pour surveiller mes marchandises au port de Douala ou à l’aéroport de Nsimalen. Je n’aime pas beaucoup me déplacer ni pour aller faire des achats, ni pour aller effectuer des livraisons. Et puis, pour ne rien arranger, je ne suis même pas un peu compétent en ce qui concerne la comptabilité et encore moins la conceptualisation des inventaires…
Je ne suis pas un commerçant et pourtant je suis entouré par des commerçants au sein de ma famille. Et pourtant j’avais longuement travaillé dans les activités commerciales de mon paternel là-bas à Souza. Et pourtant je vendais le maquereau dans la poissonnerie de ma propre mère lorsque nous habitions encore à Edéa. Et pourtant j’avais ouvert mon cybercafé à Bépanda en fin d’année 2013, et quand on m’avait cambriolé j’avais décidé que je n’allais plus jamais me risquer dans ce genre d’activités commerciales décourageantes ici au Cameroun…


Je ne suis pas un héritier

J’ai parlé de mon père en parlant de ses multiples activités génératrices de revenus, mais j’aurai tout aussi pu vous parler de ses maisons en location, de ses plantations de palmiers, de ses snack-bars et boîtes de nuit, bref, de ses innombrables et interminables investissements…
Mais. Tout cela n’est pas pour moi. Je n’y pense même pas en me rasant, pour vous dire la vérité. Je ne compte même pas sur les biens matériels qu’il aura laissés sur cette terre. Je ne me considère pas comme un héritier, et d’ailleurs le seul héritage dont je félicite mon feu géniteur, c’est d’avoir veillé personnellement à ce que je parfasse intégralement ma scolarisation.
Je ne compte même pas sur son testament, d’ailleurs il le savait parfaitement de son vivant. Je ne compte pas sur les biens matériels de mes oncles ou de mes tantes. Je ne compte pas sur les immobilisations de mes grands cousins ou de mes amis qui vivent à l’étranger. Je ne suis pas un héritier, en somme, et je n’ai jamais vraiment cherché à le devenir. Et Dieu seul sait si ce que je raconte souvent à ma seule maman c’est la réalité.


La majorité des travailleurs Camerounais sont dans l’informel. Source : Médical via Iwaria

Et Dieu seul sait si je m’endors…

Donc pour faire simple hein, je ne touche aucun honoraire ni aucune rétribution à la fin de chaque mensualité. Et pourtant Dieu seul sait comment je fais souvent pour m’en sortir ici au Cameroun…

Et Dieu seul sait si je m’en sors ! Je ne suis pas un bailleur, car je n’ai jamais perçu le loyer d’un locataire quelque part, et je n’ai jamais reçu des droits d’auteur pour un article ou pour un livre que j’aurai publiés.
Et Dieu seul sait si je me débrouille ! Je ne suis pas un homme d’affaires, car je ne fais pas des tractations avec des entreprises morales ou individuelles, et je ne suis même pas officiellement un prestataire de services.
Et Dieu seul sait comment je surnage ici au Cameroun, puisque je ne suis ni un mendiant, ni un gigolo, ni un usurier, ni un profiteur, et pourtant malgré tout je réussis quand même à payer toutes mes factures !

Et donc quand je lis souvent dans la Bible que « Si Dieu nourrit les oiseaux du Ciel, combien de fois alors Ses propres enfants ? » Je me dis que c’est sûrement vrai, parce que je ne saurais réellement vous expliquer comment je fais pour m’en sortir ici à Douala. Je ne peux même pas vous dire exactement comment je fais pour manger trois fois par jour. Je ne sais même pas comment je fais pour payer mon loyer en temps et en heure. Je ne peux même pas vous expliciter comment je fais pour entretenir ma Mercedes, et pourtant je ne suis qu’un simple petit blogueur.
Mais c’est parce que Dieu seul sait comment nous faisons pour nous en sortir ici au Cameroun…


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