C’est fini !

Toi qui me lis actuellement, tu sais à quel point je t’aimais passionnément lorsque nous venions de nous rencontrer, et même encore après notre séparation. Mais là je suis au regret de t’annoncer que dorénavant c’est terminé !

Je t’aimais passionnément…

Je t’ai aimée avec un seul cœur, et en toute sincérité. Je t’ai aimée sans aucun calcul. Je t’ai aimée avec l’espérance et la ferveur que tu finirais un jour par devenir la femme de ma vie, parce que j’étais perpétuellement subjugué par ton élégance, par ta beauté, par ta simplicité, par ton courage et par ton talent culinaire.
Et par ta plastique aussi… Parce que tu étais si sexy… Je me rappelle que le premier jour nous avons bavardé comme si nous étions de vieux amis. Je me rappelle aussi de ta voix suave. Je me souviens de ton regard perçant lorsque tu me regardais fixement dans le blanc des yeux, et que je constatais combien tu m’aimais certainement. Mais je ne parviens toujours pas à m’expliquer comment nous en sommes arrivés jusqu’à nous séparer.

…et même après notre séparation

Je t’aimais toujours ! Pendant un an, deux ans, trois ans, quatre ans, dix ans… Je t’appelais régulièrement pour m’enquérir de tes nouvelles, et pour t’apporter mes modestes subsides lorsque le besoin se manifestait. Je t’avais même demandé si tu étais déjà prête à tout me pardonner, et toi tu me répondais toujours que « Oui, je t’ai pardonné depuis longtemps mais je préfère que nous devenions des camarades. »
Et moi je souffrais en silence. Je ne pouvais plus te caresser, te toucher, t’embrasser sur le bout de tes lèvres mielleuses, ou encore te serrer dans mes bras pendant toute une nuit comme on le faisait pourtant régulièrement auparavant…
J’ai eu beaucoup de mal à digérer notre séparation. Je ne parvenais jamais à te remplacer. Je me remémorais tous les bons moments que nous avions passés ensemble, et je me maudissais souvent de t’avoir laissée partir alors que tu étais incontestablement la femme que je préférais.

Je suis devenu ton camarade

J’ai exaucé tes dernières volontés. Avec beaucoup de peine, il faut bien l’admettre. Parce que c’était toujours difficile de te parler en te considérant comme une simple camarade, puisque moi j’ai toujours pensé que les garçons ne sont pas faits pour devenir les meilleurs amis des filles.
Mais je n’avais pas le choix. J’étais obligé de rester ton « camarade de classe » et pourtant j’en réclamais davantage. Je me disais que tu changerais d’avis un jour. Je répétais à mes amis que tu allais me revenir certainement, que j’allais te reconquérir, et que nous recommencerions notre idylle merveilleuse que nous avions débutée une dizaine d’années auparavant. J’étais loin de me douter que tu étais si déterminée, si ferme, que tu étais si rancunière, que tu étais si amnésique vis-à-vis de nos belles promesses qu’on s’était pourtant faites auparavant, et que tu finirais vraisemblablement par devenir littéralement ma vraie camarade.
J’ai fini par l’accepter, mais cela s’était fait avec beaucoup-beaucoup de résistance…

Je ne ressens plus rien pour toi

En fait, c’est moi qui suis devenu ton camarade dorénavant. Je pense que je ne t’aime plus comme je t’adorais auparavant. Pire : je pense même que je ne t’aimerais plus jamais dans ma vie !
Les appels que tu me passes ces derniers mois ou encore les messages que tu me laisses à tout moment, honnêtement ça me laisse parfaitement indifférent. Tu n’es plus seulement mon amie, tu as fini par devenir une vague connaissance ! Je n’arrive plus à faire la différence entre toi et une personne lambda que je croiserais dans la rue. Je ne me sens plus l’obligation de t’apporter mon secours. Je suis devenu si borné et si fermé, probablement à cause de tes anciennes réticences, que finalement je ne me souviens même plus que tu étais réellement quelqu’un d’extraordinaire. Et malheureusement je ne t’aime plus, mais c’est uniquement à cause de toi. C’est à cause de tes lubies que mon cœur s’est débranché, et que tout ce que tu m’avais apporté de formidable a malheureusement fini par perdre de la valeur…

C’est terminé !

Donc toi qui me lis actuellement, tu sais à quel point je t’aimais aveuglément lorsque nous venions de nous rencontrer, et même encore après notre séparation. Mais là je suis au regret de t’annoncer que dorénavant c’est terminé entre nous deux !

C’est fini ! Tout l’amour que je te portais auparavant, tu l’as dilué dans un mutisme inexplicable, dans une rancune inaltérable et dans une hypocrisie indescriptible.
C’est fini ! Ce n’est pas parce que tu avances en âge, ou alors parce que tu n’as pas pu te dégoter un Camerounais valable, que tu vas revenir vers moi et que je t’accueillerai comme si tu étais une Camerounaise prodigue.
C’est définitivement terminé entre nous, parce que le temps que j’ai passé loin de toi m’a permis de rencontrer une autre personne.

Puisque lorsque je t’aimais passionnément, tu avais préféré que je devienne ton camarade. Tu avais voulu que je te considère de la même manière que mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè. Tu avais déclaré que je t’avais sérieusement déçue et blessée, et que tu aurais beaucoup de peine à vouloir complètement un jour me pardonner.
Sauf que cette fois-ci, dorénavant c’est terminé !

Ecclésiaste DEUDJUI, moi je ne t’aime plus !
WhatsApp: (+237) 696.469.637
Tous mes articles sur https://achouka.mondoblog.org