22 avril 2024

Mes hommages à Didier Ndengue, alias « La plume de l’aigle »

Je suis témoin vivant d’un média qui vient de fêter ses six ans, et qui s’appelle La plume de l’aigle. D’ailleurs le promoteur de ce journal n’est autre que mon bon vieil ami Didier Ndengue.


Mon ami Didier Ndengue

Didier, je l’ai connu il y a exactement dix ans ! En 2014. Nous faisions partie de la quatrième promotion de la cuvée Mondoblog, et à l’époque il avait encore un petit ventre complètement tout plat…

Didier Ndengue était rédacteur pour le compte du journal L’intégration. J’avais remarqué — et d’ailleurs j’en avais été bluffé — qu’il s’intéressait tout particulièrement aux questions d’intégration sous-régionale, et j’étais assez interloqué par sa culture politique.

Puis vint novembre 2015. Nous prîmes l’avion pour la toute première fois, à destination de Dakar au Sénégal. Et c’est là que j’ai vraiment appris à fréquenter le bonhomme, à le connaître un peu réellement, et à supporter ses blagues récurrentes au sujet de ma polygamie (pourtant je suis encore célibataire) et de mes enfants dont je n’ai pas encore accouchés malgré mon âge qui s’incrémente…

Et avec le temps, nous sommes devenus de vrais amis. Je le respecte pour ses qualités de journaliste, pour son entregent dans l’univers médiatique camerounais, et pour son esprit entrepreneurial qu’il a dû forger dans un environnement extrêmement hostile. Sans oublier non plus son côté humain, car Didier Ndengue est un personnage émotionnellement très attachant.


Les débuts de ndengue.com

Au début c’étaient des quolibets ! Les gens doutaient de ce projet ambitieux, et pour dire vrai Didier Ndengue ne prenait pas toujours forcément les bonnes orientations. Il écrivait beaucoup, il publiait exagérément, il s’exprimait sur tous les sujets à la fois. Le média n’avait pas de ligne éditoriale claire, le média n’avait pas de ton ni de tonalité, le média était brouillon, cacophonique, multidirectionnel.

Puis après les critiques, vinrent l’expérience. La plume de l’aigle a commencé à s’exprimer sur des sujets sérieux, et avec des informations exactes. La plume de l’aigle a commencé à nous fournir des calendriers d’évènements, à publier des comptes rendus, et à diffuser des notes d’informations et même des communiqués officiels d’une rare importance. Et petit à petit, on a commencé à lui faire confiance…

Au bout de deux années, Didier Ndengue n’était toujours pas au bout de ses souffrances ; d’ailleurs son site internet était régulièrement la cible de nombreuses attaques cybernétiques. Mais il tenait bon, et il persévérait. Jusqu’à ce que nous commencions à considérer cette plateforme-là comme un média crédible, et que ndengue.com se positionne comme une sorte de référence journalistique. Le petit chef de bureau de L’intégration avait grandi, et il était désormais le propriétaire d’un journal autonome et impactant, alors qu’il était tout juste âgé d’à peine vingt-huit années seulement…


la plume de l'aigle
La plume de l’aigle est un média en ligne qui est disponible à l’adresse ndengue.com Source: ndengue.com /CC

L’envol de l’aigle…

L’aigle a pris aujourd’hui tout son envol. La plume de l’aigle revendique aujourd’hui son leadership en ce qui concerne les portails d’information sur internet. Didier Ndengue est carrément devenu un patron de presse, et il recrute du personnel pour rédiger ses innombrables articles et aussi couvrir régulièrement de très-très nombreux événements.

Au départ, ses bureaux étaient situés à Bonapriso, sur la route de l’hôtel de l’air. Dorénavant ses bureaux sont situés à Akwa (derrière le collège De La salle), en plein cœur du quartier des affaires. Didier Ndengue négocie désormais les marchés publics à travers son média, il recueille aussi suffisamment d’annonceurs pour pouvoir faire vivre son média en ligne, et il est systématiquement invité par les pouvoirs publics et par les privés, lors des grandes réunions sur les affaires politiques, économiques, sociales, juridiques, footballistiques, technologiques ou encore sanitaires, etc.

Mieux, le petit garçon que j’avais rencontré en 2014, est désormais représenté dans les plus grands salons. Dernièrement son média a obtenu un stand à Promote, lequel stand était d’ailleurs très visité, y compris par certaines personnalités ministérielles. Le rôle de La plume de l’aigle c’est de donner l’information, la bonne, et cela sans chercher à nuire à l’image patrimoniale de notre cher pays le Cameroun.

Didier Ndengue, en tant que jeune entrepreneur, s’est installé sur la ligne de l’optimisme. Il a pris la voie de la critique constructive, et La plume de l’aigle se veut un média d’accompagnement de l’action gouvernementale ; ou du moins de la divulgation des actions effectuées par nos dirigeants, et qui généralement ne sont pas suffisamment vulgarisées. Sans pour autant que cette vitrine soit taxée de média pro-gouvernemental, bien entendu.


Une reconnaissance pour le blogging

Et puis, c’est une fierté pour le blogging. Parce que d’abord et avant tout, Didier Ndengue est un blogueur. Il fait partie des pères créateurs de notre association en 2017 (il avait été élu vice-président), association qu’il vient de re-rejoindre après y avoir déposé sa démission le 3 janvier 2022.

Il s’est forgé et façonné dans le journalisme dès son bas-âge, mais c’est à travers le blogging qu’il est devenu un véritable adulte. D’ailleurs c’est lui qui avait lancé cette campagne qui a fait le buzz en 2016, et qui concernait les accidents de la circulation au Cameroun. La campagne avait été si diffusée qu’elle avait même fait intervenir des médias occidentaux tels que France 24, RFI, BBC, etc.

Et puis, c’est un bon blogueur. C’est quelqu’un qui s’intéresse aux sujets principaux de société, qui se préoccupe des difficultés que subissent les Camerounais au quotidien, et qui rêve d’une association des blogueurs du Cameroun plus influente et plus mobilisatrice.

Didier Ndengue intervient régulièrement sur les plateaux de télévision, il est un invité récurrent sur plusieurs chaînes de radio de Douala, et il est également consultant pour de nombreux médias. Il se sent très à l’aise sur les sujets politiques, sur les questions d’intégration sous-régionale et de gestion de la cité, et sur les stratégies de communication digitale.

Rappelez-vous que c’est lui qui avait mis sur pied le concept « Je suis Camerounais et je blogue » dès 2016, en partenariat avec les IFC de Douala et de Yaoundé.


Didier Ndengue dans un orphelinat
Didier Ndengue est un homme généreux qui multiplie les dons dans les orphelinats. Photo: journalintegration.com /CC-BY

Mes révérences à Didier Ndengue, alias « l’Aigle »

Donc je suis témoin vivant d’un média qui vient de fêter ses six ans le 20 avril 2024, et qui s’appelle La plume de l’aigle. D’ailleurs le promoteur de ce journal n’est autre que mon bon vieil ami Didier Ndengue…

Mes hommages à La plume de l’aigle ! C’est un site web qui est né en 2018, qui a connu toutes difficultés possibles et inimaginables, mais qui tient debout malgré un contexte entrepreneurial définitivement très dissuasif.

Mes hommages à Didier Ndengue ! C’est un personnage humble, hyper accessible et incroyablement sympathique, qui a réussi dans l’entrepreneuriat malgré un caractère doux, modeste, peu conflictuel et dénué du moindre instinct de corruption et de vénalité.
Mes hommages à ce journaliste qui est également un confrère à moi, parce que Didier Ndengue est d’abord et avant tout un excellentissime blogueur.

Et donc quand je l’avais rencontré en septembre 2014, il n’avait encore jamais posé ses pieds dans un aéronef. Il avait un ventre encore totalement plat comme ma planche à repasser, et on se baladait gaillardement sur mon ancienne moto dans les rues de Bonapriso et de son quartier New-Bell. On mangeait le pain-haricot quelque part au quartier Bali, et on draguait les serveuses qui sont recrutées là-bas à Marion dans le quartier de mon meilleur ami Pierre La Paix Ndamè.
Mais aujourd’hui hein, quand je rencontre Didier Ndengue, je suis agréablement surpris de l’appeler La plume de l’aigle.


Ecclésiaste DEUDJUI, félicitations à Didier Ndengue
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Tous mes articles sur https://achouka.mondoblog.org

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