28 juin 2021

Profession : influenceuse !

Les jeunes Camerounaises qui couchent dans les bureaux et avec des personnes qui sont plus âgées que leurs propres parents, c’est parce qu’elles ont un seul objectif : devenir des influenceuses !

Nathalie Koah est une influenceuse camerounaise
Nathalie Koah est considére comme l’une des plus grandes influenceuses du Cameroun. Source: gnadoemagazine.com /CC-BY

Profession : faceboukeuse !

Les jeunes filles camerounaises ont toutes au moins une profession commune sur leur CNI : facebookeuse ! Et il y en a qui complètent ce CV d’exhibitionniste avec le métier de whatsappeuse, de youtubeuse, d’instagrameuse ou encore de tiktokeuse, etc.
Les jeunes filles camerounaises aiment trop le bling-bling ! Elles veulent absolument se faire photographier dans les milieux les plus luxueux, et pour cela elles sont prêtes à se mettre en couple avec n’importe quel Directeur. Elles ont besoin des plus beaux restaurants pour alimenter le contenu de leurs publications sur SnapChat, et elles ont surtout envie d’être bien maquillées et aussi d’avoir de jolies robes. Sans oublier les filtres automatiques qui les embellissent et qui masquent leur vrai visage, parce que beaucoup de Camerounaises sont miséreuses dans la vraie vie et pourtant sur internet vous les prenez pour des divas…

La République des anti-modèles

Si nous en sommes arrivés là, c’est parce que nous sommes dans une République d’anti-modèles. C’est parce que des filles comme Nathalie Koah qui ont acquis leur notoriété derrière une sextape pornographique, sont aujourd’hui érigées en égéries. C’est parce que les vendeuses de piment ont dorénavant pignon sur rue, et qu’elles s’affichent ostensiblement avec de hautes personnalités. C’est parce que Denise Epotè et Suzanne Kalla Lobè qui sont pour moi des références à suivre, ont été remplacées par des pin-up indéboulonnables telles que Coco Emilia, Coco Argentée, Marcelle Kuetche alias Poupy, Muriel Blanche, Ivana Essomba, Blanche Bailly, Malicka, etc.
Je n’ai rien contre ces idoles de notre jeunesse. Mais au lieu de les imiter pour leur travail et pour leur persévérance, les jeunes filles camerounaises les envient plutôt pour leur habillement, pour leur make-up, pour leurs montres en or, pour leur fessier, pour leurs voitures, pour leur popularité, etc.

le livre de Cinquième au Cameroun contient des notions pornographiques
Dès la classe de Cinquième, on apprend des notions de sexualités aux petits enfants camerounais. Source: tchadinfos.com /CC-BY

La société camerounaise pornographique

Les adolescentes camerounaises que vous retrouvez dans les bureaux en compagnie des adultes, elles ne viennent pas récemment de découvrir la fellation. Au contraire elles sont d’une maturité sexuelle qui n’a pas d’équivalent, et généralement ce sont elles qui détruisent de vieux couples qui avaient déjà duré plus de trente-neuf ans de mariage…
La société camerounaise est totalement pornographique ! La drague a foutu le camp, et la sexualité se pratique à tout bout de champ. On peut coucher avec une inconnue dès le premier ou au plus tard le deuxième rendez-vous. On peut inviter n’importe quelle femme dans n’importe quelle auberge. On peut acheter le poisson braisé à une Camerounaise et lui exiger immédiatement de se déshabiller. On peut forniquer avec la sœur de sa femme, avec sa meilleure amie, avec la fille de son ami d’enfance, etc.
Et c’est pour cela que toute cette lubricité se déroule en toute impunité, puisque même les parents sont complices de cette dépravation des mœurs à travers leur déresponsabilisation. Et comme l’extrême pauvreté est majoritaire, les filles d’ici se donnent aux hommes les plus offrants. La prostitution a gagné presque tous les carrefours. Les gigolos sont officiellement légalisés, et les sugar daddies continuent leur prédation auprès de midinettes qui n’ont même pas encore complètement achevé leur puberté.

Vivre heureuse et mourir jeune

Les filles camerounaises sont trop envieuses. Elles ont le gros cœur ! Elles aiment exagérément l’argent, et surtout elles sont incroyablement impatientes.
La jeunesse camerounaise ne croit plus véritablement au travail, ni à l’effort. Nos adolescentes rêvent plutôt de faire fortune facilement, et elles sont prêtes à braver tous les interdits pour atteindre rapidement cet objectif de célébrité. Le sexe ne les effraie plus, et encore moins les âges ni les situations matrimoniales de leurs nombreux partenaires sexuels. Elles veulent instantanément posséder la dernière greffe brésilienne, et le dernier iPhone. Elles veulent ressembler aux influenceuses qu’elles idolâtrent à travers les réseaux sociaux, et qui leur font continuellement miroiter une vie de rêve.
Dans une société sans repères comme la nôtre, avec la prévarication et les malversations financières qui commencent dès le plus haut sommet de l’Etat, nos fillettes n’ont plus aucune référence de probité. Et elles cherchent ainsi désespérément une alternative salvatrice à leur vie de misère.

les Camerounaises sont déjà nombreuses sur Tik Tok
De plus en plus de Camerounaises se sont lancées sur Tik Tok. Source: YouTube /Image reprise sous autorisation

Profession : sextapeuse !

Donc les petites filles qui couchent dans les bureaux et avec des gaillards qui sont plus âgés que mon ami Pierre La Paix Ndamè, c’est uniquement parce qu’elles ont un seul objectif : devenir des influenceuses !

Profession : blogueuse ! J’ai bien peur que cette activité soit polluée par des péripatéticiennes qui cherchent à se faire connaître, afin de déployer la face cachée de leur présence ininterrompue sur les médias sociaux.
Profession : whatsappeuse ! J’ai parlé de ces filles qui multiplient les statuts à longueur de journée, mais il y en a d’autres qui sont dans les  groupes WhatsApp exclusivement pour la vente de leur piment.
Profession : malheureuse ! Parce que vous ne serez jamais épanouies si vous passez tout votre temps à vouloir copier la vie des autres.

Et c’est pour cette raison que nous avons une jeunesse en déperdition, et particulièrement en ce qui concerne la moralité de nos demoiselles camerounaises. Elles sont très envieuses, elles sont pressées d’avoir de l’argent et elles sont capables de suçoter le troisième pied de n’importe quel individu !
Puis de se faire filmer parce qu’elles rêvent avant tout de devenir des influenceuses…


Ecclésiaste DEUDJUI, moi je ne suis pas un influenceur
WhatsApp: (+237) 696.469.637
Tous mes articles sur https://achouka.mondoblog.org

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