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Vrai-vrai hein, les Camerounais exagèrent. Où tu passes, tu entends parler de problèmes d’argent. Tu dragues une fille, elle te soumet immédiatement ses difficultés financières.

Je connais un informaticien camerounais qui vit en Angleterre. Avant de quitter le pays, il avait déjà une petite amie ici. Mais depuis trois mois il ne fait que me chauffer les oreilles, comme quoi il serait tombé amoureux d’une jolie fille de Manchester. Je ne lui ai pas interdit de continuer ses amourettes là-bas en Grande-Bretagne, mais je lui recommande une seule chose : « Quand tu auras déjà envie de…

On dit comme ça hein, nous-mêmes ici nous sommes forts ! Parfois on se rend dans un guichet pour payer notre facture exorbitante, et on doit encore se mettre dans un long rang. Parfois tu arrives même jusque devant la guichetière, et elle te dit que c’est déjà l’heure de la fermeture… Je ne comprends pas. Ou c’est nous qui sommes bêtes oooh ! En tous cas je vais vous dire une chose, ça fait déjà plusieurs années que les Camerounais ont le macabo de toutes ces grosses entreprises…

Le 27 mai 2009, j’ai voulu jouer au bon samaritain. Pendant que le Barça était en train de remporter la Champions League, moi j’étais dehors en train de discuter avec deux gars qui me disaient qu’ils venaient du Mali. Ils m’ont présenté un sac rempli de « dollars », qu’il fallait convertir en francs CFA. Et quand j’ai voulu les aider, je me suis retrouvé sans argent, sans téléphone, sans portefeuille, sans ordinateur portable. Et après ça, ils ont disparu dans la nature…

Il y a une légende qui circule ici au Cameroun, comme quoi les filles célibataires seraient des filles qui ne savent rien faire de bon (ah bon ?). Et c’est pourquoi les filles d’ici veulent se marier coûte que coûte, même si c’est avec quelqu’un qu’elles n’aiment pas [trop]. C’est pourquoi il y a des femmes qui supportent le mariage pendant plus de 40 ans, alors que pendant plus de 40 ans elles sont pitoyablement malheureuses…

  L’autre jour je discutais dans un bar avec un ancien camarade (enfin, c’est lui qui croit qu’il était mon camarade). Il me disait qu’il veut se lancer dans les affaires, mais qu’il ne sait pas trop dans quel secteur investir. Je l’ai laissé développer ses théories macro-économiques sur les opportunités d’affaires, puis je lui ai balancé à la figure : « Dis-donc, lance-toi dans le maraboutage ! »

J’étais à la soutenance d’une de mes petites l’autre jour, elle venait d’obtenir son doctorat. Après les longs discours et les cérémonies cérémonieuses, elle est venue me remercier pour tout le matériel que je lui avais fourni pendant ces dures années de labeur. Voici le matériel en question :