1 mai 2017

Il nous faut aussi un Macron ici au Cameroun…

Depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, il y a plusieurs personnes qui ont demandé à Cabral Libii de se présenter à la présidentielle de 2018. Et vous savez quoi ? Pour une fois je suis persuadé que les Camerounais ont raison.

 

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron, candidat à la Présidence française à 39 ans

 

IL NOUS FAUT UN CANDIDAT QUI SERA JEUNE

Pas nécessairement pour gagner hein, mais pour insuffler quand même une nouvelle dynamique. Parce que quand vous allez voir la liste des candidats qu’il y aura ici en 2018, vous allez trouver les 85 ans dedans, les 79 ans, les ba-78 ans et demi et consorts…

Bref hein, il nous faut un candidat qui sera jeune comme Martial Bissog ! Il nous faut quelqu’un qui aura 55 ans au maximum. Il nous faut quelqu’un qui sait ce que signifient WhatsApp et Facebook. Il nous faut quelqu’un que si on le vote lors de nos prochaines élections présidentielles en 2018, il soit quand même en bonne santé comme Pierre La Paix Ndamè. Au lieu de gaspiller l’argent du contribuable pour aller se faire soigner régulièrement en Suisse à l’étranger…

 

IL NOUS FAUT UN CANDIDAT QUI NE VIENNE PAS DU SÉRAIL

C’est presque la même chose que la jeunesse. Parce que si on obtient un candidat qui respire la jouvence, comment voulez-vous qu’il provînt du sérail ? Puisque tous ceux qui sont dans le sérail politique actuel, ils étaient déjà aux affaires bien avant le premier jour de notre naissance

Sérieux hein, il nous faut une météorite qui provienne de la planète Crypton comme Superman. Sinon on sait que lors de nos prochaines élections présidentielles qui auront lieu ici en 2018, il y aura toujours les mêmes-mêmes noms et les mêmes-mêmes visages (un peu vieillis quand même) qu’on connaît depuis 1992 : Paul Biya, John Fru Ndi, Adamou Ndam Njoya, Garga Haman Hadji, Anicet Ekanè, etc.

Alors que si on a une Kah Wallah qui se présente pour la deuxième fois seulement, si on a un Mboua Massock ou bien un Abel Elibi Lobè qui sont capables de soulever les foules, si on a un Pascal Messanga Nyamding ou alors un Joshua Osih qui représentent des Partis obsolètes mais qui symbolisent quand même une nouvelle dynamique, le paysage politique va un peu changer. Et les Camerounais pourront rêver que leur situation peut quand même un peu s’améliorer un jour…

 

politiciens camerounais
Quelques acteurs politiques pour 2018

 

IL FAUT QUELQU’UN QUI N’A PAS PEUR DE PENSER

Les Camerounais ont trop peur de réfléchir. Ils ont trop peur de penser par eux-mêmes. Ils sont toujours en train de dire que « Mon père a dit que… », « Mon professeur a dit que… », « Paul Biya avait dit que… », Tsuip !

Paul Biya a dit quoi ? Toi-même tu ne peux pas aussi réfléchir ? C’est quoi cette classe politique où on a de vieux papas qui sont pourtant des ministres et des députés et des sénateurs et des gouverneurs, mais qui sont toujours en train de dire que c’est Paul Biya qui est en train de réfléchir à leur place ? Hein ? Est-ce qu’ils s’entendent même parler ?

Et c’est pour ça que si on avait un Macron comme Olivier Bilè qui raconte parfois des sottises mais qui propose quand même ses propres idées à lui, ce serait déjà pas mal. Si on avait un Macron comme Maurice Kamto qui peut démissionner du Parti au Pouvoir pour créer son propre Parti politique, ce serait vraiment chouette ! Si on avait encore un Charles Ateba Eyené qui nous a quittés trop tôt (paix à son âme !), on n’aurait même plus besoin d’avoir aussi un autre Macron ici au Cameroun…

 

IL FAUT QUELQU’UN QUI NOUS RESSEMBLE

Les politiciens camerounais ne nous ressemblent même plus. À commencer par le Président de la République du Cameroun. Ils ne nous ressemblent même plus un peu. Ils sont déconnectés, démodés, ils font de fausses promesses tous les jours et ils ont même déjà dépassé le stade de la honte et de la pudeur…

Les politiciens camerounais ne nous ressemblent même pas un peu. Ils ne connaissent même pas le prix du pain. Ils ne connaissent même pas les coupures de lumière. Ils ne savent même pas comment nous sommes surchargés dans les taxis. Ils ne connaissent même pas la couleur de l’eau qui sort de notre robinet. Ils vivent sur la planète Crypton comme je vous ai dit tout à l’heure, mais eux ils sont des roches archaïques et non pas des météorites supersoniques. Et c’est pour ça qu’il faut qu’ils partent disparaissent pour nous laisser avec un Macron camerounais qui pourra au moins nous ressembler un tout petit peu…

 

affiche Elecam
Le changement camerounais doit passer par le vote

 

IL NOUS FAUT AUSSI PLUSIEURS MACRON ICI AU CAMEROUN

Donc depuis quelques jours sur Facebook précisément, il y a des milliers de personnes qui ont demandé à Cabral Libii de se présenter comme candidat à la Présidentielle de 2018. Et vous savez quoi ? Pour une fois je suis 100% d’accord avec le message que les Camerounais sont en train de vous envoyer…

 

Il nous faut un Mathias-Éric Owona Nguini. Il est jeune, il est calme, il est intelligent, il est patriote et il n’a pas peur de vous dire ce qu’il ressent profondément.

Il nous faut un Banda Kani. Non seulement il n’a pas peur de la France, mais c’est quelqu’un qui milite pour que les Camerounais Africains prennent enfin conscience de leurs gigantesques potentiels souterrain et humain.

Il nous faut un homme savant comme le professeur Jean Bahebeck : scientifique, réformiste, moderniste, technocrate et progressiste.

 

Parce que si on attend toujours que le changement vienne de nos hippopotames qui sont au Pouvoir, nous n’allons jamainement sortir de cette auberge. Si on attend que les dinosaures-là nous cèdent eux-mêmes leur trône, nous allons attendre cela jusqu’à-jusqu’ààààààà… Si on ne commence pas dès maintenant à s’inscrire sur les listes électorales, à concevoir un projet pour le bien-être de tous les Camerounais, et à choisir un jeune candidat qui pourra valablement nous représenter en 2018, nous allons encore bien galérer ici au Cameroun pendant plus de trente-cinq années encore. Alors qu’il suffit d’un seul mot pour que tous les Camerounais décident aussi de se mettre enfin « en marche »…

 

Ecclésiaste DEUDJUI, il nous faut aussi le changement

WhatsApp: (+237) 696.469.637

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Commentaires

Leopold
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Pas Banda Kani quand même. Il ne s'entendrait pas du tout avec Macron !!! Je cite : « Un jour viendra où aucun Français ne marchera sur les routes africaines et où aucun Français ne sera en sécurité dans aucun pays du continent » Banda Kani, Afrique Media, 17 mai 2015

Ecclésiaste Deudjui
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Ah bon ? C'est quand même curieux comme réaction,surtout au vu de la mondialisation