Nous sommes en guerre !
Les conséquences du coronavirus seront dévastatrices ! Et il faut bien que les gens comprennent que nous sommes en situation de guerre...
Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens après la disparition de mon grand-frère. Il s’appelait Deudjui Camdoum James Curtis.
Je connais beaucoup de femmes qui me confient souvent : « Mon petit ami est à Mbeing », « Mon fiancé est aux États-Unis », « Mon futur mari se trouve du côté de la Côte d’Ivoire. » Et pourtant ces dames-là n’ont même pas encore rencontré les amants virtuels dont elles me parlent hein…
A Yaoundé, c’est la même chose que j’avais déjà remarquée à Dibombari, à Souza puis à Foumban. C’est le même constat que j’avais déjà effectué à l’Extrême-Nord. C’est la même mentalité qu’il y avait autrefois au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, quand il n’existait pas encore de guérilla guerre sanglante de ce côté-là.
Quand je fréquentais encore à Ndikiniméki, j’avais un camarade qui salissait souvent son calendrier presque tous les week-ends ! Parce que quand il couchait avec une fille, il noircissait la date du jour-là. On disait même qu’il avait envie de coucher avec toutes les femmes qu’il y a ici au monde.
Quand je disais ici l’année surpassée que j’avais déjà trente-trois ans, moi-même je pensais que c’était la blague ! Mais samedi dernier pendant mon anniversaire, j’ai constaté que je viens d’avoir complètement trente-cinq ans. Et j’ai compris qu’il faut qu’on apprenne parfois à faire le bilan de notre vie…