Vous voyez comment la langue française déteste les femmes ?
Un homme à femmes, c’est un séducteur. Une femme à hommes, c’est tout simplement une wolowoss.
Le 27 mai 2009, j’ai voulu jouer au bon samaritain. Pendant que le Barça était en train de remporter la Champions League, moi j’étais dehors en train de discuter avec deux gars qui me disaient qu’ils venaient du Mali. Ils m’ont présenté un sac rempli de « dollars », qu’il fallait convertir en francs CFA. Et quand j’ai voulu les aider, je me suis retrouvé sans argent, sans téléphone, sans portefeuille, sans ordinateur portable. Et après ça, ils ont disparu dans la nature…
Le mois dernier j’ai fait un papier sur les Camerounais de ma génération, c’est-à-dire ceux qui ont presque trente ans (Cf. Le Renouveau des trentenaires). C’était parce que je sentais poindre ce fameux 6 Novembre, qui marque à la fois les 32 ans de gouvernance de l’Homme-Lion, les 29 ans de folklores RDPCistes, mais surtout, surtout, le départ du tout premier président du Cameroun…
Aujourd’hui j’ai trente ans. Enfin, disons un peu plus. En tous cas je suis trentenaire. Bientôt j’aurais l’âge où mon âge me complexe. Je suis de ceux qu’on appelle « les enfants de Paul Biya ». Nous sommes nés quand le RDPC et la CRTV n’existaient pas encore, mais à vrai dire, qu’est-ce qui existait même vraiment dans ce pays ?