Communication de crise
J’ai assisté la semaine dernière à un atelier de sensibilisation sur le traitement de l’information en période de crise. Et le Cameroun était notre champ d’expérimentation…
Entre la victoire autoproclamée de Maurice Kanto, les faux observateurs de Transparency et le délai beaucoup trop long de proclamation des résultats, personne ici n’a vraiment besoin de se retrouver paralysé par ce démon qu’on appelle généralement la crise post-électorale…
Si on m’avait dit un jour que j’allais hésiter entre le Clasíco et un match de football des dames, j’allais dire à la personne-là que « Mon frère, il y aura Chantal Biya sur le terrain ? » Mais voilà alors que j’ai vraiment hésité entre le grand Clasíco et une simple finale de football de la CAN féminine 2016…
Quand j’avais dit ici-là que les Camerounais sont essentiellement des tribalistes qui s’ignorent, certains gens avaient écrit pour m’insulter que « Mouff ! Tu connais quoi sur le tribalisme ? » Mais voilà alors que les Anglophones sont en train de grever à Bamenda jusqu’à ils réclament même déjà de se séparer de votre Cameroun…
Je suis entré dans un café l’autre jour parce que j’avais trop faim, mais la serveuse m’a dit qu’il n’y a plus rien à manger parce qu’il était en train de pleuvoir dehors (où est le rapport ?). Je suis donc entré dans le bar d’à côté pour pouvoir digérer ma famine avec une bière, mais le barman m’a dit que les boissons n’étaient pas bien congelées. Quoi ? Soi-disant parce que…