J’ai la crise de la bloguantaine
Aujourd’hui j’ai trente-sept ans mais ce n’est pas la quarantaine qui me fait peur. Je suis plutôt inquiet parce que j’ai décidé de ne plus continuer à bloguer.
Vendredi, pendant la cérémonie de remise des bulletins, il y a eu un affrontement meurtrier au lycée bilingue de Déido. Et un jeune lycéen de 17 ans a été assassiné par son propre camarade ! Un Camerounais a été tué ici à Douala, mais moi je regarde ça comme si c’était la mort de toute la société camerounaise.
A Yaoundé, c’est la même chose que j’avais déjà remarquée à Dibombari, à Souza puis à Foumban. C’est le même constat que j’avais déjà effectué à l’Extrême-Nord. C’est la même mentalité qu’il y avait autrefois au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, quand il n’existait pas encore de guérilla guerre sanglante de ce côté-là.