Le 20 mai au Cameroun ou le paradoxe de l’unité nationale…
Chaque année, le Cameroun célèbre l’unité nationale à travers la fête du 20 mai. Mais cette grande fête est déjà complètement devenue un paradoxe.
Depuis exactement cinquante-deux éditions depuis le dimanche dernier, le régime de Ahidjo et ensuite de Biya nous ont leurrés qu’il existait une Fête nationale de la Jeunesse ici au Cameroun. Et ils ont aussi réussi à nous faire accroire que ça se déroulait le 11 février…
Depuis bientôt un an que la crise anglophone a commencé, certains Camerounais ne font que verser de l’huile sur le feu. On dirait même qu’ils ont envie d’embarquer le Cameroun dans une nouvelle Guerre de Sécession…
Si on m’avait dit un jour que j’allais hésiter entre le Clasíco et un match de football des dames, j’allais dire à la personne-là que « Mon frère, il y aura Chantal Biya sur le terrain ? » Mais voilà alors que j’ai vraiment hésité entre le grand Clasíco et une simple finale de football de la CAN féminine 2016…
Quand j’avais dit ici-là que les Camerounais sont essentiellement des tribalistes qui s’ignorent, certains gens avaient écrit pour m’insulter que « Mouff ! Tu connais quoi sur le tribalisme ? » Mais voilà alors que les Anglophones sont en train de grever à Bamenda jusqu’à ils réclament même déjà de se séparer de votre Cameroun…